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Points saillants
- En avril 2025, les marchés agricoles ont globalement bien fonctionné malgré un léger ralentissement des activités commerciales s’expliquant par une diminution de l’offre en produits agricoles, notamment les céréales et les légumineuses, dont les niveaux restent inférieurs à la normale.
- Sur le plan des prix, le coût moyen des céréales était de 349 FCFA/kg en avril 2025. Comparé à la moyenne des cinq dernières années, les hausses sont significatives : +29 % pour le maïs, +46 % pour le mil et +41 % pour le sorgho. Le niébé a également connu une augmentation notable (+27 % en un an et +49 %surcinq ans).
- Dans les régions à fort défi sécuritaire, une grande partie des marchés restent globalement fonctionnels grâce à des convois sécurisés, mais leur approvisionnement reste fragile ; l’offre en denrées alimentaire reste moyenne, voire très faible sur certains marchés dans la région de l’Est (Diapaga, Kompienga, Gayéri). Les actions de la SONAGESS (ventes à prix social) et du PAM (distributions de vivres) apportent un soutien précieux, bien que les prix restent très élevés dans les zones les plus exposées.
- Les prix demeurent élevés dans les régions à fort défi sécuritaire : au Sahel, le prix moyen des céréales atteint 600 FCFA/kg, avec des pics alarmants comme à Sebba (735 FCFA/kg pour le mil) ou Djibo (658 FCFA/kg). Ces niveaux de prix traduisent une forte tension sur les marchés, aggravée par l’insécurité Marché de Fada (Est) Iréné SANDWIDI (SIM/SONAGESS) et la dégradation des infrastructures routières. Certaines localités comme Gayéri et Kompienga enregistrent des hausses de prix exceptionnelles (jusqu’à +107 % sur cinq ans pour le sorgho).