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Crise alimentaire - Ce que fait la Banque mondiale, 24 octobre 2008

Le Groupe de la Banque mondiale a lancé un mécanisme de financement rapide doté de 1,2 milliard de dollars - le Programme d'intervention en réponse à la crise alimentaire mondiale (GFRP)

  • afin d'accélérer les apports d'aide aux pays qui en ont le plus besoin. Le GFRP a approuvé et commencé à décaisser, en date du 24 octobre 2008, 200 millions de dollars pour des projets dans 21 pays. Trois projets de 159 millions sont en cours d'approbation. 536 millions de dollars supplémentaires sont en cours d'affectation pour des programmes dans 10 autres pays.

Le GFRP décaisse des fonds dans les pays suivants: Afghanistan (a) (8 millions), Burundi (10 millions), République centrafricaine (a) (7 millions), Djibouti (a) (5 millions), Guinée (10 millions), Guinée-Bissau (a) (5 millions), Haïti (10 millions), Honduras (a) (10 millions), République kirghize (a) (10 millions), Libéria (a) (10 millions), Madagascar (a)(10 millions), Moldova (a) (7 millions), Nepal (a) (36 millions), Niger (a) (7 millions), Rwanda (10 millions), Tadjikistan (a) (9 millions), Togo (7 millions), Sierra Leone (a) (3 millions), Somalia (7 millions), Sud-Soudan (5 millions), et Yémen (10 millions).

Les projets financés auront pour but de fournir une alimentation pour les enfants de milieux défavorisés et autres catégories de population vulnérables, ou des compléments nutritionnels pour les femmes enceintes, les mères allaitantes, les nourrissons et les jeunes enfants, ainsi que de faire face au surcroît de dépenses lié aux importations de produits alimentaires et à acheter des semences pour la nouvelle saison de semailles.

- Le GFRP fait partie de la « Nouvelle donne » proposée par le Groupe de la Banque pour une politique alimentaire mondiale a été approuvée par 150 pays. Elle englobe des mesures concertées à court, moyen et long terme : soutenir des systèmes de filets de protection, tels que des programmes d'alimentation scolaire, de vivres contre travail et de transferts monétaires conditionnels ; accroître la production agricole ; mieux comprendre l'impact des biocarburants ; et prendre des mesures en matière d'échanges, dans le but de réduire les subventions qui sont sources de distorsions et d'abaisser les barrières commerciales.

- Octroi de 130 millions de dollars au Bangladesh pour l'aider à faire face à la crise alimentaire.

- Fourniture de 100 millions de dollars à un groupe de pays durement touchés (Burkina Faso, Burundi, Côte d'Ivoire, Ghana, Madagascar, Mali et Niger).

- Série d'opérations dans les domaines de l'irrigation et de la gestion de l'eau en Éthiopie, de l'utilisation d'engrais au Malawi, de l'accès des petits producteurs aux marchés au Sénégal, et de la diversification des cultures au Mali et en Ouganda.

- Réalisation d'une série d'évaluations rapides des besoins pour un ensemble de pays frappés par la crise : Burkina Faso, Burundi, Érythrée, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Libéria, Malawi, Mali, Mauritanie, Niger, Sierra Leone et Togo.

- Accroître son niveau global de prêts dans le domaine agricole, pour le porter à 6 milliards de dollars dans l'année qui vient.

- Mise en place d'instruments de gestion des risques et de mécanismes d'assurance des récoltes, dans le but de protéger les pays pauvres et les petits agriculteurs.

- Multiplication par près de deux de ses volumes de prêt pour le secteur agricole, tant en Afrique (de 450 à 800 millions de dollars) qu'en Amérique latine (de 250 à 400 millions de dollars).

- Appui pour plus de 1 milliard de dollars de nouveaux projets en faveur de l'agriculture et du développement rural en Asie du Sud.

- Doublement du montant de ses prêts dans les domaines de la protection sociale, de la nutrition, de la sécurité alimentaire et de l'atténuation des risques sociaux, pour le porter à 800 millions de dollars, dans l'année qui vient.

- Interventions auprès des grands pays producteurs de céréales, pour les amener à lever les interdictions sur les exportations de produits alimentaires, ou à ne pas imposer de restrictions de ce type.

- Collaboration avec d'autres donateurs et organisations à l'effort mené par le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) de l'Union africaine en faveur du développement de l'agriculture en Afrique subsaharienne.