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Assistance à la lutte antimines - Rapport du Secrétaire général (A/64/287)

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Résumé

Dix ans après l'entrée en vigueur du Traité sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction (Traité d'interdiction des mines antipersonnel), la société civile, les États et l'ONU ont beaucoup fait pour mettre fin aux souffrances causées par les mines terrestres. Plus de 41 millions de ces mines ont été détruites. Des terres ont été déminées et rendues aux communautés. Un nombre croissant de populations à risque disposent des connaissances et des compétences pour réduire les risques encourus. On reconnaît de plus en plus aux survivants et à leurs familles le droit à la réintégration sociale et économique dans leur communauté. Au total 156 pays ont adhéré au traité.

Outre le Traité d'interdiction des mines, d'autres instruments adoptés et d'autres événements survenus pendant la période considérée ont eu des répercussions sur la lutte internationale menée contre les mines notamment les interventions de l'ONU. En 2006, cette dernière a rapidement déployé des moyens d'intervention au Liban pour éliminer les munitions en grappe et a collaboré avec la société civile et les États membres à l'élaboration d'un instrument international contraignant qui interdise l'utilisation de munitions en grappe - la Convention sur les armes à sous munitions, qui a fait l'objet d'un accord à Dublin le 30 mai 2008 et a été ouverte à la signature à Oslo le 3 décembre 2001. Les engins explosifs improvisés constituent un danger de plus en plus grave pour les civils ainsi que pour les opérations de maintien de la paix de l'ONU et une entrave pour le travail humanitaire et les efforts de développement et les conséquences qu'ont ces engins gênent inexorablement les opérations sur le terrain en mettant le personnel en danger et en obligeant à prendre des mesures de sécurité plus strictes ce qui crée des dépenses et réduit d'une manière générale l'efficacité des opérations.

Le présent rapport décrit les progrès réalisés par l'équipe de lutte antimines des Nations Unies depuis le précédent rapport du Secrétaire général (A/62/307 et Corr. 1 à 3) dans les domaines du déminage, de l'éducation aux risques liés aux mines, de l'assistance aux victimes, de la destruction des stocks et des campagnes contre les mines conformément aux quatre objectifs stratégiques énoncés dans la politique et la stratégie interinstitutions antimines des Nations Unies1. Le rapport contient également un projet de programme d'action pour la lutte antimines. Le chemin à parcourir pour atteindre l'objectif collectif consistant à protéger les civils des restes explosifs de guerre est long et même une fois toutes les mines antipersonnel et autres restes explosifs de guerre éliminés, y compris les munitions en grappe et les engins explosifs improvisés, un problème important demeurera : comment apporter aux survivants tout le soutien dont ils ont besoin pour devenir et rester des membres actifs et productifs de leur communauté. Le Secrétaire général réitère l'engagement de l'ONU d'aider les États membres à faire face à ces défis.