Éléments nouveaux/faits marquants intervenus depuis la diffusion de la carte précédente sur PacNet, le 26 novembre 2024 :
Dengue
- Polynésie française : Au cours de la semaine 46, 33 nouveaux cas de dengue ont été confirmés sur 93 échantillons analysés. Il s’agissait de personnes résidant à Tahiti, à Bora-Bora, à Rangiroa, à Raiatea, à Moorea, à Ua Pou, à Fakarava et à Tikehau (un atoll dans l’archipel des Tuamotu). Le cas enregistré à Tikehau est le premier cas sur l’île sans notion de voyage dans les 15 jours pendant la phase d’exposition. On dénombre au total 306 cas déclarés (283 cas confirmés et 23 cas probables) depuis le 27 novembre 2023. Une tendance à la hausse est observée, et le taux de positivité marque lui aussi une tendance à la hausse depuis 1 mois, de 35,5 %. Pendant cette période, aucune nouvelle hospitalisation n’a été notifiée. Aucun cas sévère ni décès n’ont été notifiés. Depuis fin juillet, DENV-1 est le sérotype prédominant dans le pays (70 % des échantillons sérotypés) avec une co-circulation du sérotype DENV-2 (30 % des échantillons sérotypés). L’alerte bleue pour les sérotypes DENV-1 et DENV-2 est maintenue. – Source : Bulletin de surveillance sanitaire de Polynésie française no 46-2024, communiqué au point de contact du ROSSP le 27 novembre 2024.
Maladies diarrhéiques
- Vanuatu : Du 18 au 24 novembre 2024, le nombre de cas de diarrhée aqueuse est passé à 123, contre 118 au cours de la semaine 46. Toutefois, depuis la semaine 45, ce nombre est resté sous le seuil d’alerte (158 cas par semaine). Pendant la période considérée, c’est l’hôpital central de Port-Vila qui a déclaré le plus grand nombre de cas, puis le centre de santé NTM, qui se trouve également à Port-Vila, sur l’île d’Éfaté. Dans l’attente que l’agent responsable soit confirmé, l’alerte grise est maintenue. – Source : bulletin de surveillance no 47 des maladies syndromiques et à prévention vaccinale (18–24 novembre 2024), communiqué au point de contact du ROSSP le 1er décembre 2024.
Coqueluche
- Polynésie française : Du 14 juin au 17 novembre, 340 cas confirmés de coqueluche ont été notifiés. Au cours de la semaine 46, 27 nouveaux cas ont été déclarés chez des personnes résidant à Tahiti et à Moorea. Durant la semaine 46, 2 nourrissons âgés de 5 mois ou moins ont dû être hospitalisés, ainsi qu’un nourrisson âgé de moins de 3 mois, qui est décédé. Il s’agit du premier cas présentant des complications et du premier décès. On note une tendance à la diminution de l’incidence globale depuis trois semaines ainsi qu’un taux de positivité stable. L’alerte rouge est maintenue. – Source : Bulletin de surveillance sanitaire de Polynésie française no 46-2024, communiqué au point de contact du ROSSP le 27 novembre 2024.
- Nouvelle-Calédonie : Au 2 décembre 2024, 116 cas de coqueluche avaient été déclarés depuis avril 2024, sur 816 échantillons analysés ; 38 cas ont été notifiés en novembre, contre 31 en octobre. Depuis le 1er décembre, aucun nouveau cas n’a été déclaré, le plus récent datant du 28 novembre 2024**.L’alerte bleue est maintenue.** – Sources : Coqueluche | Direction des Affaires sanitaires et sociales de Nouvelle-Calédonie, page consultée le 3 décembre 2024.
- Nouvelle-Zélande : Le nombre hebdomadaire de cas de coqueluche (comprenant les cas confirmés, les cas probables et les cas suspects) s’élevait à 77 pour la semaine 47, contre 89 la semaine précédente. Le nombre de cas notifiés en 2024 jusqu’au 22 novembre s’élevant à 1 008, dont 292 cas déclarés au cours des quatre dernières semaines, et le nombre de cas étant en constante augmentation depuis septembre, les autorités sanitaires néo-zélandaises ont déclaré un début d’épidémie de coqueluche à l’échelle nationale le 22 novembre. Une alerte rouge à la coqueluche a donc été ajoutée. – Sources : Pertussis dashboard et Whooping cough epidemic declared across Aotearoa New Zealand | Ministry of Health NZ, pages consultées le 3 décembre 2024.
- Samoa : Au 28 novembre 2024, le ministère samoan de la Santé avait déclaré une épidémie de coqueluche à la suite d’une augmentation significative du nombre de cas notifiés, avec 6 cas confirmés, principalement chez des enfants de moins d’un an. Ces cas, concernant des personnes âgées de 3 mois à 40 ans, ont été déclarés à l’hôpital principal de Moto'otua. Le 20 novembre 2024, le ministère samoan de la Santé a confirmé dans un communiqué de presse qu’un garçon âgé de 7 semaines avait contracté la coqueluche. D’autres cas suspects doivent encore être confirmés, les échantillons prélevés étant en cours d’analyse à l’étranger. Une alerte rouge à la coqueluche a donc été ajoutée. – Source : DECLARATION OF PERTUSSIS/WHOOPING COUGH OUTBREAK IN SAMOA - Ministry of the Prime Minister and Cabinet, page consultée le 3 décembre 2024.
Autres informations :
Grippe aviaire – Une seule santé
- Nouvelle-Zélande : Le 2 décembre 2024, le ministère néo-zélandais des Industries primaires a déclaré qu’un élevage commercial de poules pondeuses à Otago faisait l’objet d’un contrôle strict des mouvements après que le sous-type H7N6 d’un virus de la grippe aviaire hautement pathogène a été détecté chez certaines volailles. Des interactions avec des oiseaux d’eau locaux et des oiseaux sauvages seraient à l’origine de l’infection. Le service de biosécurité de la Nouvelle-Zélande a confirmé qu’aucun autre oiseau malade ou mort n’avait été signalé dans d’autres élevages de volailles et a souligné que cet événement ne représentait pas de risque pour la santé humaine ou la sécurité sanitaire des aliments. – Source : Strict biosecurity measures in place on chicken farm | NZ Government, page consultée le 3 décembre 2024.