Éléments nouveaux/faits marquants intervenus depuis la diffusion de la carte précédente sur PacNet, le 3 décembre 2024 :
Dengue
- Polynésie française : Au cours de la semaine 47, 47 nouveaux cas de dengue ont été confirmés sur 112 échantillons analysés. Il s’agissait notamment de personnes résidant à Tahiti, à Moorea, à Nuku-Hiva, à Huahine, à Rangiroa, à Raiatea, à Fakarava, à Bora Bora, à Tikehau, à Maupiti (archipel de la Société) et à Artua (archipel des Tuamotu). Il s’agit des premiers cas sur ces deux dernières îles. On dénombre au total 350 cas déclarés (325 cas confirmés et 25 cas probables) depuis le 27 novembre 2023. Une tendance à la hausse est observée et le taux de positivité, situé autour de 42 %, augmente également depuis un mois. Au cours de la semaine 47, 2 cas ont nécessité une hospitalisation de courte durée (1 à 2 jours). Cependant, depuis le début de l’épidémie, aucun cas sévère ni décès n’ont été notifiés. Depuis fin juillet, DENV-1 est le sérotype prédominant dans le pays (73 % des échantillons sérotypés) avec une co-circulation du sérotype DENV-2 (27 % des échantillons sérotypés). L’alerte bleue pour les sérotypes DENV-1 et DENV-2 est maintenue. – Source : Bulletin de surveillance sanitaire de Polynésie française nº 47-2024, communiqué au point de contact du ROSSP le 5 décembre 2024.
Diarrhée
- Vanuatu : Entre le 17 novembre et le 5 décembre, 143 cas de diarrhée ont été signalés. Le nombre hebdomadaire de nouveaux cas de diarrhée aqueuse est passé de 126 au cours de la semaine 47 à 17 au cours de la semaine 48, demeurant sous le seuil d’alerte de 158 cas par semaine depuis la semaine 45. Pendant la période considérée, c’est l’hôpital central de Port-Vila qui a déclaré le plus grand nombre de cas, puis le centre de santé NTM, qui se trouve également à Port-Vila, sur l’île d’Éfaté. Aucun décès et aucune hospitalisation n’ont été déclarés depuis le début de l’épidémie. Les résultats des analyses ont confirmé la présence d’E. coli dans plusieurs sources d’eau et ont ainsi permis d’établir un lien évident entre les points d’eau contaminés et l’épidémie. Étant donné que la situation se stabilise, l’alerte grise pour la diarrhée a été retirée. – Source : Diarrhée aqueuse à Éfaté – Point de situation nº 4 (Date du rapport : 6 décembre 2024, portant sur la période allant du 1er janvier au 6 décembre 2024), publié sur PacNet le 6 décembre 2024.
Coqueluche
- Polynésie française : Du 14 juin au 24 novembre, 389 cas confirmés de coqueluche ont été notifiés. Au cours de la semaine 47, 49 nouveaux cas ont été déclarés chez des personnes résidant à Tahiti, à Moorea et à Rangiroa. Un nourrisson de moins d’un an et 1 adulte ont été hospitalisés au cours de la semaine 47. Au cours de la semaine 46, un nourrisson est décédé. Il s’agit du premier cas présentant des complications et du premier décès. On note une tendance à la hausse de l’incidence globale depuis trois semaines ainsi qu’un taux de positivité stable. La plus grande proportion des cas est représentée par la tranche d’âge des 3-19 ans (44,5 %) et seulement 11,8 % sont des nourrissons de moins d’un an. L’alerte rouge est maintenue. – Source : Bulletin de surveillance sanitaire de Polynésie française nº 47-2024, communiqué au point de contact du ROSSP le 5 décembre 2024.
- Nouvelle-Calédonie : Au 8 décembre 2024, 124 cas de coqueluche avaient été déclarés depuis avril 2024, sur 816 échantillons analysés ; en octobre et en novembre, 35 cas par mois ont été notifiés. Depuis le 1er décembre, sept nouveaux cas ont été déclarés, le plus récent datant du 6 décembre 2024.L’alerte bleue est maintenue. – Source : Coqueluche | Direction des Affaires Sanitaires et Sociales de Nouvelle-Calédonie, page consultée le 3 décembre 2024.
- Nouvelle-Zélande : Le nombre hebdomadaire de cas de coqueluche (comprenant les cas confirmés, les cas probables et les cas suspects) s’élevait à 156 au cours de la semaine 48, contre 80 au cours de la semaine précédente. Les autorités sanitaires néo-zélandaises ont déclaré un début d’épidémie de coqueluche à l’échelle nationale le 22 novembre. En novembre, 401 cas ont été déclarés, le nombre de cas étant en constante augmentation depuis septembre. L’alerte rouge est maintenue. – Sources : Pertussis dashboard et Whooping cough epidemic declared across Aotearoa New Zealand | Ministry of Health NZ, pages consultées le 10 décembre 2024.
- Samoa : Au 1er décembre, le ministère samoan de la Santé avait déclaré un nombre total de 54 cas de coqueluche (8 cas confirmés et 46 cas suspects) depuis septembre. Le 28 novembre, il a déclaré une épidémie de coqueluche à la suite d’une augmentation significative du nombre de cas notifiés. La majorité des cas (68 %) concernaient des nourrissons de moins d’un an. Depuis septembre 2024, 57 % des cas ont nécessité une hospitalisation. La plupart des cas ont été recensés sur l’île d’Upolu. L’alerte rouge est maintenue. – Source : Ministry of Health – Pertussis Surveillance Situation Report N°1 (EpiWeek 48: 25 November – 1 December 2024), publié sur PacNet le 9 décembre 2024.
Autres informations :
Syndrome grippal et grippe
- Polynésie française : Au cours de la semaine 47, 5 nouveaux cas de grippe ont été confirmés sur 62 tests effectués. Il s’agit uniquement de cas de grippe A. Deux adultes âgés de 40 à 60 ans ont dû être hospitalisés. – Source : Bulletin de surveillance sanitaire de Polynésie française nº 47-2024, communiqué au point de contact du ROSSP le 5 décembre 2024.
- Wallis et Futuna : Au 2 décembre 2024, l’Agence de Santé de Wallis et Futuna avait signalé une hausse de l’activité grippale. À Wallis, le nombre de cas de syndrome grippal a dépassé le seuil épidémique, avec 63 cas déclarés au cours de la semaine 47 et 62 cas la semaine suivante. On constate également une légère augmentation du nombre de consultations. Une situation similaire a été observée à Futuna. Sept cas de grippe A ont été confirmés au cours de la semaine 47 et 8 cas en novembre, contre 2 cas confirmés de grippe B au cours de la semaine 48. – Source : Point de situation épidémiologique à Wallis et Futuna au 02/12/2024 ; Co-circulation SARS-CoV-2/Rhinovirus/VRS/Grippe A, communiqué au point de contact du ROSSP le 5 décembre 2024.
Maladie à virus Oropouche
- Région des Amériques : Le 5 décembre, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié un bulletin d’information sur les flambées épidémiques concernant la maladie à virus Oropouche dans la région des Amériques. Au 25 novembre 2024, 11 634 cas confirmés d’Oropouche, dont deux décès, avaient été signalés dans dix pays et un territoire de la Région des Amériques : Bolivie (État plurinational de), Brésil, Canada, Îles Caïmans, Colombie, Cuba, Équateur, Guyane, Panama, Pérou et États-Unis d’Amérique. En outre, des cas importés ont été signalés au Canada, aux États-Unis d’Amérique et dans des pays de la région européenne. Compte tenu de l’expansion des zones de transmission du virus, des nouveaux vecteurs et de l’apparition de voies de transmission supplémentaires, le risque pour la santé publique demeure élevé dans la région des Amériques et faible dans le reste du monde. Source : Oropouche virus disease - Region of the Americas, page consultée le 10 décembre 2024.
Une seule santé :
Grippe aviaire hautement pathogène chez les volailles
- Nouvelle-Zélande : Au 9 décembre 2024, 4 élevages de volailles situés à Hillgrove (Otago) avaient été touchés par la grippe aviaire hautement pathogène. Le dépeuplement de 160 000 poulets dans quatre hangars a été effectué dans le cadre de protocoles de biosécurité stricts. Aucune infection par la grippe aviaire hautement pathogène n’a été détectée dans les exploitations voisines ou dans d’autres propriétés de Mainland Poultry. Par conséquent, il n’y a aucune incidence sur l’approvisionnement en œufs, la sécurité alimentaire ou la santé publique en Nouvelle-Zélande. – Sources : Situation update H7N6 bird flu detection Otago – 7 December 2024 | NZ Government et Situation update H7N6 bird flu detection Otago – 9 December 2024 | NZ Government, pages consultées le 10 décembre 2024.