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Mali

Vers un essor de l’élevage à Mopti, Tombouctou et Gao

Le soutien suisse permettra de professionnaliser les éleveurs, valoriser leurs produits et favoriser une meilleure exploitation des ressources naturelles.

Au Mali, 80% des ruraux pratiquent l’élevage. Malgré les potentialités économiques qu’offre ce secteur, il reste confronté à la faible valorisation des produits et à l’insécurité foncière. A cela s’ajouter la faible organisation des professionnels des filières d’élevage. Face à ce constat, la Direction du développement et de la coopération DDC entend aider les intervenants du domaine. Son programme d’appui à l’élevage devrait contribuer à accroître la compétitivité des produits issus de l’élevage et améliorer ainsi les revenus des pasteurs et agro-éleveurs des régions de Mopti, Tombouctou et Gao.

250'000 pasteurs et agro-éleveurs bénéficiaires

Afin d’augmenter la compétitivité des produits des filières lait et bétail-viande, le programme soutiendra la construction de marchés à bétails, d’abattoirs et aménagera des marres. Les éleveurs et agro-éleveurs de ces filières bénéficieront de formations en vue d’améliorer les normes de qualité des produits et des unités de transformation. Le programme contribuera, en outre, à mieux organiser les vendeurs, les éleveurs, les chevillards, les emboucheurs et les transformateurs de produits lait et bétail-viande. Cet appui permettra de renforcer les circuits commerciaux pour satisfaire les besoins locaux de consommation et l’exportation des produits vers d’autres zones.

Des services de qualité aux éleveurs

Par ailleurs, les acteurs des filières de productions animales renforceront leurs compétences en plaidoyer et lobbying. Les organisations professionnelles locales, régionales et nationales mèneront le dialogue politique en faveur de l’accès au crédit et l’aide à l’investissement. En vue de sécuriser la production pastorale, les intervenants travailleront à la prévention et à la gestion pacifique des conflits entre producteurs et éleveurs. Ainsi, ils mettront en place des organes locaux (commissions foncières) pour gérer les conflits et élaboreront des ententes locales entre villages. Les pasteurs renforcement leurs capacités de résilience grâce à la mobilité sécurisée du cheptel, l’accès aux marchés, aux pâturages ainsi qu’aux services de base (santé, eau, éducation).