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Mali

L’intervention de UNMAS au Mali

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CONTEXTE

Depuis le déclanchements des hostilités en 2012, le risque explosif représente une nouvelle menace au Mali, au détriment de la sécurité et de la liberté de mouvement au centre et au nord du pays.

Les Civiles vivant dans des zones contaminées par les restes d’explosifs de guerre (REG) à la suite d’affrontements armés, les réfugiés retournant dans ces régions ainsi que les personnes déplacées sont exposés au risque potentiel de perdre la vie ou d’être blessé (2012: 51 victimes; 2013: 54 victimes; 2014: 34 victimes; Jan-Juil 2015: 19 victimes).

Cette contamination entrave également l’acheminement de l’aide humanitaire, ainsi que l’accès des populations aux moyens de subsidence, la liberté de mouvement et la reprise des activités économiques. Les engins explosifs improvisés (EEI) sont devenus une arme de choix des auteurs de violences armées au Mali, visant en particulier le gouvernement malien, les forces françaises et les troupes de la MINUSMA. Depuis le déploiement de la Mission en juillet 2013, UNMAS compte un total 256 incidents d’EEI, entrainant la mort de 73 personnes et blessant 271 autres. Parmi ces victimes, la majorité était des casques bleus (42.8%). Les civiles (31.5%), les forces armées maliennes (17.8%) et françaises (7.9%) ont également été touchés. Les EEI font de la MINUSMA la mission de maintien de la paix des Nations Unies la plus dangereuse du monde, empêchant la mise en œuvre de son mandat. D’autre part, le nombre de victimes civiles d’EEI a sensiblement augmenté en 2015.

Malgré les efforts des autorités Maliennes, les capacités nationales pour mitiger les risques et répondre à la menace explosive restent limitées. Des efforts sont également nécessaires pour assurer la sureté et la sécurité des stockages d’armes et de munitions, ainsi que la destruction d’armes obsolète et non-sécurisées afin d’éviter les explosions accidentelles.