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Chad

Crise alimentaire au Sahel : il faut des systèmes d'information et d'alerte précoce fiables

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La crise alimentaire affecte une fois encore le Sahel. Pour maximiser l'efficacité de la réponse humanitaire et surtout, prévenir d'autres crises, les agences internationales, autorités nationales, ONG et autres acteurs sur le terrain, doivent pouvoir disposer de données fiables et fonctionnelles.

Dans le cadre de la crise alimentaire et nutritionnelle qui sévit actuellement au Tchad, les experts s'accordent à penser que sans données de base fiables et sans volonté de partage des connaissances, il serait difficile de proposer des solutions rapides et adaptées à la situation. L'ampleur de cette crise démontre l'importance de disposer d'une structure fonctionnelle et pérenne d'informations à la fois pour prévenir la manifestation des crises ou les gérer le cas échéant, et mieux orienter les réponses à apporter face à l'insécurité alimentaire.

Le Tchad, comme ses pairs du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest, est déterminé à s'attaquer aux facteurs structurels qui accroissent la fragilité et réduisent la résilience de populations déjà si vulnérables. Le déficit céréalier, cette année, inquiète le ministre tchadien de l'agriculture et de l'irrigation. Sur le continent, les économistes chargés des questions de sécurité alimentaire s'accordent à penser que sans données de base disponibles au moment opportun, il est difficile d'anticiper les crises et de proposer des solutions adaptées à la situation.

Tous les aspects du mécanisme de collecte, de circulation, du traitement des données et la publication des informations sont aujourd'hui abordés à tous les niveaux. Le Tchad fait partie des pays dans lesquels la FAO apporte actuellement son soutien au Programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine, géré par le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD).

(Reportage depuis Njamena, capitale du Tchad, de Liliane Kambirigi de la FAO)